Tests, cosmétiques et animaux, de vrais progrès éthiques ou un défi persistant ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous préoccuper des conséquences de notre consommation sur la biodiversité et le monde animal. De l’expérimentation sur les animaux à l’impact sur la faune sauvage, où en est le secteur cosmétique ? Entre avancées encourageantes et défis subsistants, plongeons au cœur de ce sujet épineux pour découvrir les problématiques vivaces, mais également les initiatives inspirantes pour une beauté qui préserve le vivant.
État des lieux sur l’expérimentation animale en cosmétique
Depuis plusieurs années, on voit fleurir des mentions et pictogrammes « non testé sur les animaux » sur nos produits d’hygiène et de beauté. La souffrance animale est une préoccupation pour bon nombre de consommateurs. Mais que dit la réglementation sur l’expérimentation des cosmétiques sur les animaux ?
Législation française sur les tests animaux en cosmétique
Le règlement n°1223/2009 du 30 novembre 2009 renforcé par le règlement n°655/2013 du 10 juillet 2013 relatif aux produits cosmétiques marquent un tournant historique pour la cause animale.
Ils interdisent « la mise sur le marché des produits cosmétiques dont la formulation finale […] ou dont les ingrédients ou des combinaisons d’ingrédients […] ont fait l’objet d’une expérimentation animale »
Depuis juillet 2013, le droit européen interdit donc à la fois les tests des cosmétiques et de leurs ingrédients sur les animaux, mais aussi la commercialisation et l’importation de tels produits.
Alors que beaucoup de marques continuent à mettre en avant l’argument « non testé sur les animaux », le gouvernement alerte sur cette mention abusive. On peut s’interroger sur la sincérité de la communication de ces entreprises. En effet, cette mention ne doit plus figurer sur les cosmétiques, car les allégations portant sur des caractéristiques en réalité imposées par la réglementation sont interdites.
Cependant, les substances qui ne sont pas à usage cosmétique strict peuvent tout à faire l’objet d’expérimentation animale. De nombreux ingrédients utilisés dans les produits cosmétiques sont également utilisés dans d’autres secteurs, tels que les produits pharmaceutiques, les détergents ou les denrées alimentaires. D’où la pertinence de certains labels comme cruelty free qui garantit l’absence totale de test, quel que soit l’ingrédient.
Droit animal et cosmétique dans le monde
La problématique du droit des animaux dans le secteur cosmétique mondial n’est malheureusement pas résolue. Dans des pays tels que les États-Unis, le Canada, le Mexique ou le Japon, la législation actuelle n’interdit pas l’expérimentation animale.
Certains pays, comme la Chine jusqu’en 2021, imposent même les tests sur animaux sur les cosmétiques importés. L’avancée majeure de 2013 ne doit pas faire oublier que de grandes marques françaises et européennes ont poursuivi les expérimentations animales afin d’exporter leurs produits sur ce marché.
Les relations entre le secteur de la cosmétique et la faune sont donc loin d’être idéales. Le respect des droits des animaux reste à améliorer et à défendre.
Les engagements de Margerie envers les animaux
Margerie a fait de la préservation du vivant sa priorité. Entreprise cosmétique inscrite dans l’économie sociale et solidaire, elle place la protection des animaux au cœur de ses missions.
Une cosmétique à impact positif pour le monde animal
Bien sûr Margerie respecte la réglementation en vigueur, mais elle milite pour son maintien et son amélioration. L’enjeu principal de sa création est la défense de la biodiversité. Elle souhaite non seulement développer une activité sans répercussion néfaste sur l’environnement et la santé. Mais la marque entend aller plus loin et inverser l’impact des cosmétiques sur les animaux en participant à la restauration de la faune sauvage. Elle s’implique dans la réhabilitation et la protection des écosystèmes menacés. L’ONG We Are Nature actionnaire de la Margerie distribue l’intégralité de sa part des bénéfices à des associations écologistes locales en France et dans le monde.
La protection de l’ours à lunettes au Pérou
La réserve écologique de Chiappari est un projet de conservation de l’ours à lunettes. Cet animal en voie d’extinction est menacé par la destruction de son habitat et chassé pour les dégâts qu’il occasionnerait aux cultures. Le sanctuaire a été créé sur le contrefort des Andes péruviennes, un des derniers endroits où l’ours à lunettes a pu survivre. Dans cette zone isolée et difficilement accessible, la faune sauvage a pu être un peu préservée. Le programme recueille et réhabilite les animaux blessés. Il contribue ainsi à la reproduction et à la survie de l’espèce. Les gardiens de Chiappari régénèrent la flore et la faune de tout l’écosystème notamment par la réintroduction de plantes locales. Le développement d’une agro-écologie et du commerce équitable des avocats avec les habitants de la zone permet de sensibiliser et soutenir l’ensemble de la communauté. Transformés en huile vierge, ils sont intégrés dans la formule du shampoing Margerie doux et hydratant.
La préservation des Lémuriens à Madagascar
Margerie soutient également une association locale de protection des lémuriens à Madagascar. Antongil conservation œuvre à la protection de la biodiversité de la baie d’Antongil. Cette zone très isolée abrite l’une des dernières forêts tropicales humides primaires de l’île rouge. Elle abrite une faune et une flore endémiques remarquables. Ces espaces naturels et leurs habitants sont menacés par l’exploitation des ressources naturelles (culture sur brûlis, pillage de bois précieux…). Cela entraîne une pression importante sur tout l’écosystème, en particulier les lémuriens. Ce programme est géré en collaboration avec 10 villages riverains afin qu’il soit durable et bénéfique à tous. Les équipes agissent en sensibilisant les habitants à l’importance de protéger les richesses de la forêt, tout en mettant en place des actions pour améliorer les conditions de vie des communautés (agro-écologie, commerce équitable…). La vanille cultivée dans le cadre de ce projet est incorporée sous forme de macérat huileux dans la crème de douche exfoliante Margerie.
Les rapports entre le secteur cosmétique et les animaux restent problématiques à bien des égards. Malgré de nombreuses avancées, le manque de transparence et d’engagement demande des améliorations. C’est pourquoi Margerie agit pour une cosmétique qui préserve et défend la biodiversité. En choisissant nos soins, vous soutenez ce changement et contribuez à la protection animale.