Biodiversité et cosmétique | des liens étroits à repenser
La biodiversité et la cosmétique sont intimement liées. L’industrie de la beauté est dépendante du vivant tout en ayant sur lui un impact négatif important. La nature est un réservoir exceptionnel de matières premières précieuses pour les produits d’hygiène et de beauté. Pourtant, en exploitant ses ressources, l’industrie cosmétique participe à la détruire. Comment ce secteur peut-il repenser son rapport à la biodiversité pour contribuer à la préserver ? Décryptons les liens et les enjeux entre la cosmétique et le vivant.
La biodiversité, le foisonnement de la Vie
« La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux » Office Français de la Biodiversité.
Elle est décrite comme une diversité tierce dont les éléments interdépendants s’emboîtent. On parle de diversité génétique, diversité des espèces et diversité des écosystèmes. La biodiversité ne se limite donc pas à la somme des espèces, mais représente l’ensemble des interactions entre les êtres vivants, ainsi qu’avec leur environnement.
C’est seulement en 1992, lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, que la préservation de la biodiversité est reconnue comme un des enjeux majeurs du développement durable.
Pourtant, la biodiversité est essentielle à la vie humaine. L’altération du vivant a des conséquences potentiellement désastreuses pour l’humanité. L’extinction d’espèces rempart et l’empiétement des habitations sur les écosystèmes nous exposent à de nouvelles maladies avec un risque de pandémie toujours plus grand. La raréfaction des abeilles est un autre symbole des menaces qui pèsent sur la biodiversité. Avec la disparition de ces pollinisateurs, c’est tout l’équilibre du vivant et notre survie qui sont en danger.
La diversité du vivant face à 5 grandes menaces
Les scientifiques ont identifié cinq grandes menaces pour la biodiversité. L’ensemble d’entre elles est dû à l’activité humaine :
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La destruction des espaces naturels, principalement causée par l’artificialisation des milieux, menace les espaces de vie et la circulation des espèces.
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La surexploitation des ressources (pêche, coupe du bois, soustraction d’espèces sauvages…) entraîne une diminution des populations, compromettant gravement leur renouvellement.
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Le changement climatique impacte le cycle de vie de tous les êtres vivants. Il modifie également la répartition géographique des espèces perturbant les écosystèmes dans leur ensemble.
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Les pollutions (pesticides, déchets plastiques, pollution sonore ou lumineuse…) nuisent à la biodiversité dans son ensemble.
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Les espèces exotiques envahissantes entrent en concurrence avec les espèces natives et participent à la raréfaction de la biodiversité.
L’industrie cosmétique comme les autres activités humaines menace la biodiversité. 18 % des plantes utilisées par l’industrie des parfums et cosmétiques sont sur la liste des espèces menacées selon l’Alliance mondiale pour les droits de la nature.
Le secteur des produits d’hygiène et de beauté est donc particulièrement confronté aux enjeux liés à la protection des écosystèmes et du vivant. La FEBEA (fédération des entreprises de la beauté) a édité un guide des bonnes pratiques pour la biodiversité. Cependant, ces recommandations ne sont soumises à aucune contrainte. Certaines entreprises s’engagent désormais dans des projets de conservation de la biodiversité, mais il faut aller au-delà.
Biodiversité et cosmétique, une relation vertueuse possible
De nombreuses solutions peuvent être mises en place pour réduire l’impact de l’industrie cosmétique sur la Nature. Margerie ne se contente pas de ces mesures. L’objectif premier de sa création est la défense de la biodiversité. La marque va plus loin en participant à réhabiliter et protéger le vivant. Avec une ONG écologiste comme actionnaire, elle reverse une part de ces bénéfices à des programmes de conservation et de restauration d’écosystèmes menacés aussi bien en France qu’à Madagascar, au Kenya ou au Pérou.
L’humain faisant partie intégrante de la Nature, Margerie se revendique inclusive. Au sein de ses valeurs fondatrices, la fraternité lui intime de penser la protection de la planète dans sa globalité. L’effondrement de la biodiversité a plus d’impact sur certaines populations pour des raisons économiques, géographiques ou sociales. Les individus ne sont pas tous égaux à l’échelle mondiale. Margerie défend la solidarité entre tous les peuples. L’inclusivité et l’empathie doivent s’exprimer envers les humains ainsi qu’envers tous les êtres vivants, dont les destins sont liés.
On peut illustrer cet engagement par son soutien financier à la sauvegarde de l’ours à lunette au Pérou. En parallèle du programme de protection, Margerie a instauré un commerce équitable avec les populations locales. Cet échange participe à la protection de l’environnement, l’équité économique et la justice sociale, garantissant l’accès à l’emploi des femmes de la communauté. L’amélioration des conditions de vie des habitants s’appuie sur le développement de la culture d’avocats en agro-écologie (recyclage de l’eau, productions biologiques et durables, utilisation d’énergie renouvelable). La production achetée par Margerie est intégrée aux formules de ses cosmétiques. Ce cercle vertueux profite à l’écosystème dans son ensemble, à la protection des ours, ainsi qu’aux habitants et aux consommateurs.
La biodiversité est le fondement de la vie. Pourtant, les activités humaines mettent en péril la diversité du vivant. Les cosmétiques Margerie s’inscrivent dans la préservation de l’écosystème global de la planète. Mais nous voulons aller plus loin en contribuant à restaurer la Nature tout en créant des liens de fraternité et de solidarité au-delà des frontières.